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Critiques Presse / Médias

Cinéma : 31 373 entrées au Quai des Images à Loudéac en 2022 

Lionel Samson 
le 09 janvier 2023

On reste loin des meilleures années, mais 2022 aura été correcte en termes de fréquentation

1 Une année normale après deux années perturbées

2 Un box-office dominé par « Avatar : La Voie de l’eau »

Au box-office loudéacien, c’est sans surprise « Avatar : La Voie de l’eau » qui l’emporte largement avec 2 253 entrées en 23 séances. Viennent ensuite « Maison de retraite » avec 790 entrées, « Qu’est qu’on a tous fait au bon Dieu » avec 730 entrées, « Les Minions 2 » 695 entrées, « Jurassic World 3 » 682 entrées, « Sonic 2 » 648 entrées, « Simone Le Voyage du Siècle » 614 entrées, « Top Gun : Maverick » 598 entrées, « Black Panther 2 » 574 entrées.

3 « Les Gueules Bleues », dixième au box-office

C’est la très belle surprise de l’année 2022. « Les Gueules Bleues », le documentaire de Jean-Luc Chevé sur les ardoisiers du pays de Guerlédan, finit l’année 2022 en dixième position du box-office du Quai des Images avec 560 entrées en cinq séances. « C’est même le meilleur ratio en termes d’entrées par séance, indique Isabelle Allo. Actuellement, il passe au cinéma L’Arvor, à Rennes et ça marche également ». « Ça marche parce que ça parle aux gens parce qu’il montre la beauté du territoire, ajoute Gwenaëlle Kervella. Et puis, Guerlédan, ça parle à toute la Bretagne ». Isabelle Allo annonce d’ailleurs qu’il devrait y avoir à nouveau une ou deux séances du documentaire au Quai des Images d’ici le mois de mars prochain.

Les Gueules bleues de Guerlédan, film de Jean Luc Chevé.

Rosquelfen, blog de Pierre JEZEQUEL, géologue minéralogiste passionné par l’histoire de la région
le lundi 9 mai 2022

Voici paru depuis peu un film de 90 minutes réalisé par Jean Luc Chevé à partir de l’assec du lac de Guerlédan, une vidange du lac considérée en 2015 comme la dernière à faire, compte tenu de l’évolution des techniques et méthodes de contrôle du barrage. Ce lac vidé a fait resurgir la vallée du Blavet canalisé avec ses écluses englouties et son chemin de halage mais aussi les maisons et carrières d’ardoises qui ont jusqu’au milieu du XXe siècle vu s’épuiser à la tâche des générations d’ouvriers dans les exploitations souterraines, abandonnées au moment de la montée des eaux du lac (voir articles précédents sur l’assec de 2015 sur ce blog). L’activité a perduré en surface, dans les veines exploitables au dessus du niveau des eaux jusqu’aux années 1950-60.

« Les gueules bleues de Guerlédan »est un film qui traite de la vie des ardoisiers qui travaillaient dans cette vallée en donnant la parole aux descendants de ces travailleurs et aux témoins de la fin de cette époque (comme Hervé Pochon, le dernier carrier de la vallée sur Bon Repos sur Blavet.)

Ce film procure une émotion intense qui témoigne de la justesse du propos des gens du pays, mais aussi par les images d’une beauté saisissante auxquelles il faut rajouter un son qui restitue fidèlement celui de la pierre jusqu’à l’ardoise… 

« Les Gueules Bleues de Guerlédan » : un bijou documentaire

Par Yann Scavarda
Publié le 2 Mai 22 à 7:15 

Un film fait redécouvrir l’assec de 2015 et l’histoire des ardoisiers de la vallée de Guerlédan avant qu’elle ne se change en lac. A voir en mai !

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Au-delà des images – magnifiques – de l’assec de 2015, ce documentaire rassemble les souvenirs qu’il a réveillé chez tant d’habitants de la vallée. ©DR

En 1985, lors de l’avant-dernier assec du barrage de GuerlédanJean-Luc Chevé avait déjà réalisé un film de 26 mn en 16 mm : Chim et Chinao vagabonds, « Une fiction aux allures de documentaire ».

Il pensait alors qu’il n’aurait plus jamais l’occasion de filmer cette vallée telle qu’elle était avant la construction du barrage. Et pourtant…

Ce nouvel assec, 30 ans après celui de 1985, Jean-Luc Chevé n'espérait pas être là pour le voir.
Ce nouvel assec, 30 ans après celui de 1985, Jean-Luc Chevé n’espérait pas être là pour le voir. ©DR

Lorsqu’un nouvel assec est annoncé pour l’année 2015, il saute sur l’aubaine inespérée de poursuivre ses recherches. Si bien que, six ans après l’événement, le réalisateur breton (Au Nicaragua, on m’appelle Chépito ; Mémoire d’un ouragan) est en mesure de nous en livrer aujourd’hui le fruit. Et franchement, « Les Gueules Bleues de Guerlédan« , ce doc de 90 minutes, est une belle réussite.

Les gueules bleues de Guerlédan

Bretagne Actuelle

Gilles CERVERA
Publié le 10/01/2023

En 2022 est sorti dans le Kreiz-Breizh un beau, un grand, un bel objet de mémoire. Jean Luc Chevé, jardinier-cinéaste, documentariste-anthropologue a profité en 2015 de l’assec de Guerlédan, événement rare dans un siècle. Il y a flâné comme deux millions de visiteurs, sauf qu’ici la visite de Chevé est poussée, lyrique et documentée.

Comme ce paysage est beau ! Les frondaisons de Quénécan au sud et les rives schisteuses du nord, mordorées, sombres et lumineuses, où le Blavet glisse ses eaux vives dans la faille multimillénaire.

Chevé remonte ce temps avec un géologue qui nous élève de sa belle science des plis et des saillies de ces volcans éteints et il resserre ses images sur les descendants ou les témoins des Gueules bleues.

Qui n’a pas hanté le Kreiz-Breizh entre Caurel à l’est et Liscuis à l’ouest, qui n’a pas sauté par-dessus les tumultes du Daoulas qui se jette ici après dégringoler ses gorges à vif depuis Laniscat, qui n’a marché enfant en équilibre, funambulisme rare, bras écartés en haut des crêtes acérées de schiste, qui n’a pas dallé ses allées de jardin avec les plaques trouvées dans les talus ou sur les fouillis de déchets, qui n’a pas conversé avec ceux qui, paroles rares et paroles chères, ont évoqué le mépris des carriers, les pierreux, et leur aristocratie de sabots à clous pour ne pas glisser, celui-là comprendra avec ce beau film ce que le mépris de classe a tellement blessé ces Centre-bretons, gens de rien, gens de science aussi. Cette science pour bâtir des soutènements de pierres sèches afin que les puits ne s’éboulent pas. La science pour creuser, fendre, baraminer les blocs et les remonter à dos d’homme par l’échelle ou les trous de roche. Cette science pour scier la roche afin de former les mille ardoises qui vaudront trois francs à son faiseur au début du dernier siècle.

Bretagne. Son film ressuscite les ardoisiers qui creusaient la vallée de Guerlédan

Pauline BOURDET
Publié le 07/01/2023 à 16h20

Le film « Les Gueules bleues de Guerlédan », réalisé par Jean-Luc Chevé, revient sur l’histoire des ardoisiers qui creusaient la vallée, avant qu’elle ne soit transformée en lac. Tourné pendant l’assec de 2015, ce documentaire sera projeté dimanche 8 janvier 2023 à Rennes (Ille-et-Vilaine), puis dans plusieurs cinémas de Bretagne au cours du mois de janvier.

Le documentaire « Les Gueules bleues du lac de Guerlédan » de Jean-Luc Chevé sera projeté le dimanche 8 janvier 2023 à 10 h 30 au cinéma Arvor à Rennes (Ille-et-Vilaine) | OUEST-FRANCE

Grâce à son documentaire Les Gueules bleues de Guerlédan , sorti en mai 2022, Jean-Luc Chevé révèle au grand public l’histoire des ardoisiers qui ont creusé la vallée pendant plusieurs générations, avant qu’elle ne soit submergée par les eaux en 1930.

Lire aussi : Loudéac. Les ardoisiers du lac de Guerlédan au cœur d’un documentaire

« Les carrières d’ardoise de Mur-de-Bretagne ont été exploitées à partir du XVIIe siècle et jusqu’à 1923, date à laquelle les carriers ont été expropriés afin de permettre la construction du barrage », résume le réalisateur local, qui compte déjà 17 films à son actif.

Un film financé grâce à des cartes postales

LES GUEULES BLEUES DE GUERLEDAN

Paru le 21/11/2022
sur la page Facebook de la ville

Salle comble cet après-midi au Cinéma Quai des Images, pour revivre l’assec du Lac de Guerlédan de 2015 et en apprendre plus sur l’histoire de cette vallée engloutie depuis plus de 90 ans.

Une deuxième séance aura lieu ce soir dans le cadre du Mois du Film Documentaire, en présence du réalisateur, Chevé Jean-Luc. Ce film est un véritable travail de mémoire qui met en lumière les conditions de vie des carriers, racontées par leurs enfants et leurs petits-enfants.

  

« Les gueules bleues de Guerlédan » ou la mémoire des ardoisiers

Article paru dans le courrier indépendant du 26 mai 2022

Mois du documentaire en Centre-Bretagne : trois réalisateurs costarmoricains au programme

Cette année, dans le pays de Loudéac (Côtes-d’Armor), le « Mois du doc » n’aborde pas toujours des thèmes très positifs. Mais les réalisateurs du territoire sont mis en avant.

« Les Gueules Bleues de Guerlédan » relate l’histoire des ardoisiers ressurgie des profondeurs du lac à la faveur de l’assec de 2015. ©DR

Comme tous les ans, le Mois du doc fait son retour en novembre sur le tout le territoire de Loudéac Communauté Bretagne Centre. Cette fois-ci, les thèmes abordés « sont souvent douloureux mais nécessaire à évoquer » comme l’explique Gwenaëlle Kervella, adjointe à la culture à Loudéac. Par exemple, ils sont locaux ou parlent d’écologie, de vieillissement.

Le programme a été initiée par l’ODCM (Office de développement culturel du Mené) qui a pris le relais du Cac Sud 22.

C’est le cinéma documentaire qui va à la rencontre de la population et non l’inverse. Serge Hamon, président de l’ODCM

Demandez le programme

Vendredi 4 novembre

C’est le vendredi 4 novembre 2022, au cinéma Quai des Images de Loudéac que sera lancé le début du Mois du doc. En partenariat avec la médiathèque, il organisera un atelier « Image et son » autour de la musique classique, de 18 h à 20 h. Le long-métrage au cœur de cette animation : « Le Prélude d’Adrian » de Laëtitia Gaudin-Le Puil. 

À 20 h, deux projections auront lieu en même temps. À La grange aux abeilles du Gouray, ce sera le film « Ecovillages : en quête d’autonomie » de Julien Malara et Léo Genin. Et à Trévé, à la médiathèque, l’Association sportive et culturelle de la région de Loudéac proposera « Les Barges ? Vieillir ensemble … et autrement » de Cécile Boutain.

Toutes les projections de ce vendredi seront au tarif de 4,50 €. https://www.youtube.com/embed/7X1fccvGCiQ

Dimanche 6 novembre

La journée du 6 novembre 2022 ne sera consacrée qu’à un seul long-métrage de 8 h 11 ! Rassurez-vous, il sera diffusé en plusieurs parties (9 h 45, 14 h 15 et 16 h 45) au Quai des Images. Il s’agit du film « Les Travaux et les Jours » de C.W Winter et d’Anders Edström. Le tarif de la journée est à 12 €, sans compter le repas proposé par le food-truc Koemi Sushi, sur réservation.https://www.youtube.com/embed/Ial4U9lZQ6I

Jeudi 10 novembre

À l’espace Saint-Arnould d’Hémonstoir, le film de Jean-Luc Chevé « Les gueules bleues de Guerlédan » sera diffusé à 20 h 30 (tarif : 4,50 €) le jeudi 10 novembre 2022.

Plus tôt, à la salle des fêtes de Plémet, à 15 h 15, ce sera « Trait d’Union » de Jérôme Lambert et Philippe Picard. Un long-métrage parlant d’une amitié naissante entre deux nations qui ont fait la guerre. Une initiative en partenariat avec Les Amis de Karlsruhe.

Un café avec Isabelle Allo et Denis Rocaboy

27 octobre 2022

A l’occasion d’un conférence de presse réunissant les 19 communes du territoire de Loudéac Communauté participant au Mois du Doc, nous avons rencontré Isabelle et Denis qui organisent avec Ty Films le Mois du Doc en Côtes d’Armor.

Maxime Moriceau : Depuis quand participez vous au Mois du Doc et de quelle façon choisissez vous les films que vous proposez ?

Isabelle Allo, directrice programmatrice du cinéma municipal Quai des Images de Loudéac :
Le cinéma a ouvert en 2007 et nous participons au Mois du Doc depuis l’ouverture des 2 salles. En tant que programmatrice, je vois énormément de films tout au long de l’année lors de festivals ou via des réseaux comme Cinéphare et Ty Films. Mon choix se porte à la fois sur des coups de cœur, sur des films dont je sais qu’ils plairont au public et à la fois ce sont des films du territoire comme les films de Jean-Luc Chevé (Les Gueules bleues de Guerlédan NDLR) et de Neven Denis (Autant que faire se peut NDLR). Enfin, il y a les films autour desquels je noue des partenariats locaux avec des associations, etc…

Denis Rocaboy, Office de développement Culturel du Mené (ODCM) : On est engagé dans le Mois du Doc depuis l’origine. Nos choix de films se font de 3 façons : soit nos partenaires choisissent un des films proposés par Ty Films lors des 3 journées de prévisionnement, soit ils font leurs propres suggestions comme c’est souvent le cas. Que ce soient des communes, des bibliothèques ou des associations, elles ont un thème autour duquel elles nous demandent de leur proposer un film. Ce n’est pas toujours évident mais nous jouons le jeu. Et puis il y a les structures qui veulent organiser une soirée mais n’ont pas de film. Notre travail est alors de faire le grand écart entre présenter de la nouveauté et proposer des films dans lesquels ils peuvent se retrouver partiellement ou totalement.

ENTRETIEN. Le cinéaste réalise un film qui rend « hommage aux carriers » de la vallée de Guerlédan

par Aurélie DUPUY.
Publié le 06/10/2022 à 10h15

Jean-Luc Chevé, réalisateur local, a tourné Les gueules bleues de Guerlédan. Ce film documentaire retrace la vie des ardoisiers au travers d’images de la vallée et d’ultimes témoignages de descendants. Le cinéaste le présentera au cinéma Rex de Pontivy (Morbihan) ce jeudi 6 octobre 2022.

Jean-Luc Chevé en plein tournage
Jean-Luc Chevé, réalisateur du documentaire « Les Gueules bleues de Guerlédan », a filmé l’assec du lac, en 2015. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

À la faveur des assecs du lac de Guerlédan en 1985 puis en 2015, Jean-Luc Chevé, réalisateur, a filmé ce que pouvait encore révéler la vallée de Guerlédan, où ont travaillé de nombreux ardoisiers. Il a recueilli les ultimes traces d’une carrière éteinte en 1930 et recouverte par les eaux du barrage de Guerlédan.

A lire aussi : Jean-Luc Chevé, cinéaste et ethnologue

Grâce à ses tournages et aux témoignages de descendants de travailleurs, il a produit le film Les gueules bleues de Guerlédan. Une sorte de mémoire vive d’une époque ensevelie. Le cinéaste, dont le film sera projeté jeudi 6 octobre 2022 au cinéma Rex de Pontivy (Morbihan), raconte le long processus de création.

Comment vous êtes-vous intéressé à l’histoire de la vallée de Guerlédan ? Y avez-vous un attachement géographique ?

La maison familiale était à 12 km de Guerlédan. La première fois que je suis allé au lac, je devais avoir 8 ou 10 ans. Une amie randonneuse m’a ensuite fait vraiment découvrir le pourtour du lac et m’a montré la fameuse carrière. Mais c’est une photo, celle de l’assec de 1975, qui m’a donné envie de réaliser un film.

Vous avez principalement tourné en 2015 et le montage s’est terminé six ans et demi plus tard, en février 2022. Pourquoi une telle durée ?

Parce que j’ai tourné deux films en même temps. Celui-ci sur l’hommage aux carriers de Guerlédan. Et un autre qui s’appellera Sous les eaux claires de Guerlédan et qui traite de la valeur de l’eau. Il devrait sortir d’ici 12 à 18 mois.

« Les Gueules bleues de Guerlédan » : le film de Jean-Luc Chevé reste à l’affiche

Publié le 03 octobre 2022 à 18h26

Jean-Luc Chevé prolonge la projection de ses « Gueules Bleues de Guerlédan » jusqu’à la fin du mois.
Jean-Luc Chevé prolonge la projection de ses « Gueules Bleues de Guerlédan » jusqu’à la fin du mois.

« Les Gueules Bleues de Guerlédan » reste à l’affiche du Cinémur jusqu’à la fin du mois.

Depuis juillet, le film « Les Gueules Bleues de Guerlédan » de Jean-Luc Chevé est projeté dans différents cinémas de la région. Au Cinémur de Mûr-de Bretagne, la salle est remplie à chaque projection. « Après deux prolongations, nous avons décidé de maintenir le film à l’affiche durant tout le mois d’octobre », indique le réalisateur. « J’ai pu avoir des échanges chargés d’émotions avec des descendantes d’anciens carriers à l’issue de projections. Elles se sentaient prêtes à se réconcilier avec leurs aïeux. »

En octobre, le film sillonnera le Morbihan : le 6 octobre, au cinéma Le Rex de Pontivy, le 13 octobre au Vulcain d’Inzinzac-Lochrist, le 20 au CinéLac de Ploërmel et le 27 au Club de Locminé et enfin le 3 novembre au CinéBreizh de Rostrenen qui le réinvite. Cette soirée amorcera le Mois du doc où sept séances l’attendent dans cinq salles.

À Mûr-de-Bretagne, il sera projeté chaque mardi, à partir de ce 4 octobre, à 17 h 30 et 20 h 30, jusqu’au 25 octobre avant une ultime projection le lundi 31 octobre.

Cinéma. « Les Gueules bleues de Guerlédan » prolongé tout septembre

le courrier indépendant

Par Yann Scavarda
Publié le 3 Sep 22 à 7:34 

C’est un joli succès pour le film de Jean-Luc Chevé qui va jouer les prolongations en continuant d’être projeté tout au long du mois de septembre.

« Les Gueules Bleues de Guerlédan » relate l’histoire des ardoisiers ressurgie des profondeurs du lac à la faveur de l’assec de 2015. ©DR

Le public se déplace parfois de loin pour d’assister à la double projection hebdomadaire du film « Les Gueules Bleues de Guerlédan« .

À lire aussi : « Les Gueules Bleues de Guerlédan » : un bijou documentaire

Il lui a réservé un accueil enthousiaste : « Les échanges avec le public sont enrichissants, parfois émouvants », témoigne le réalisateur, Jean-Luc Chevé, qui anime les projections. « Le bouche à oreille fonctionne très bien, semaine après semaine, le nombre d’entrées s’est accru, tutoyant la semaine passée les 100 entrées. Peu de touristes, mais certaines personnes sont déjà revenues à trois reprises ! »

Les associations CinéMur et Cinélia ont décidé de lancer une prolongation de ces projections jusqu’au 30 septembre 2022.

En 2015, durant la mise en assec du barrage hydroélectrique de Guerlédan en Bretagne a été programmée la restauration du barrage.

Jean-Luc Chevé a entrepris un tournage de sauvegarde in situ, auprès de descendants de carriers-ardoisiers de cette vallée riche en patrimoine. 

Guerlédan. Le documentaire « Les Gueules bleues de Guerlédan » projeté jusqu’au mardi 27 septembre

Publié le 03/09/2022 à 16h07

​Le cinéma Jeanne-d’Arc de Guerlédan (Côtes-d’Armor) organise deux projections hebdomadaires du documentaire de Jean-Luc Chevé, « Les Gueules bleues de Guerlédan », chaque mardi jusqu’au 27 septembre 2022.

Les Gueules Bleues de Guerlédan | CAPTURE D’ÉCRAN LES GUEULES BLEUES DE GUERLÉDAN

Jusqu’au 27 septembre 2022, le cinéma Jeanne d’Arc de Guerlédan (Côtes-d’Armor) proposera chaque mardi à l’affiche le documentaire de Jean-Luc Chevé, Les Gueules Bleues de Guerlédan.

« Les gueules bleues de Guerlédan » | CAPTURE D’ÉCRAN « LES GUEULES BLEUES DE GUERLÉDAN »

Deux projections quotidiennes

En 2015, la vidange du lac de Guerlédan avait permis de redécouvrir la vallée et ses carrières d’ardoises, parfois accrochées au flanc des escarpements. Au milieu de ces carrières, abris et masures, le réalisateur Jean-Luc Chevé avait recueilli les témoignages de petits-enfants d’ardoisiers, racontant les difficultés de leur métier et de leur vie sociale.

Callac. Le réalisateur Jean-Luc Chevé était au cinéma Argoat 

Mardi 05 juillet 2022 05:03

photo  jean-luc chevé était l’invité de l’association la belle équipe, au cinéma argoat, pour la projection de son film « les gueules bleues de guerlédan ».

Vendredi, la séance de 20 h 30 du cinéma Argoat, était consacrée au film Les Gueules bleues de Guerlédan, de Jean-Luc Chevé.

Le but de cette œuvre est de  transmettre la mémoire d’un métier, d’un territoire , explique le réalisateur. Retraçant l’histoire des carriers de la vallée de Guerlédan, le documentaire est constitué de nombreux témoignages de descendants de ces travailleurs ruraux, mais également de ceux de leurs patrons.

 J’ai rencontré la plupart des intervenants du film sur mon stand de vente de cartes postales, dont les photos avaient été prises lors de l’assec de la vallée, en 1985. Les personnes venaient discuter et je voyais qu’elles avaient des témoignages intéressants à apporter et l’envie de transmettre , relate Jean-Luc Chevé.

Monté en 2020, le documentaire est également marqué par le travail de bruitage de Gilbert Le Scouarnec. Ce dernier a reconstitué les sons du travail de l’ardoise.  Sans cela, le film aurait semblé nu , relève le réalisateur.

À Callac, Jean-Luc Chevé présente un film poignant sur les gueules bleues de Guerlédan

Publié le 18 mai 2022 à 11h14

Jean-Luc Chevé (au centre), entouré des membres de La Belle Équipe.
Jean-Luc Chevé (au centre), entouré des membres de La Belle Équipe.

La Belle Équipe recevait, vendredi, Jean-Luc Chevé pour son film « Les gueules bleues » de Guerlédan. Le but de l’œuvre est de transmettre la mémoire d’un métier, d’un territoire. En retraçant l’histoire des carriers de la vallée de Guerlédan, le documentaire est constitué de nombreux témoignages de descendants de ces travailleurs ruraux, mais également de ceux de leurs patrons. « J’ai rencontré la plupart des intervenants du film sur mon stand de vente de cartes postales, dont les photos avaient été prises lors de l’assec de la vallée, en 1985.

Les personnes venaient discuter et je voyais qu’elles avaient des témoignages intéressants à apporter et l’envie de transmettre », a raconté Jean-Luc Chevé.

À Plouguenast, le festival « Terres et Films d’ici et d’ailleurs » baisse le rideau

Publié le 18 mai 2022 à 11h14 Modifié le 18 mai 2022 à 16h44

Gilles Lucas, le responsable de la programmation, avec Jean-Luc Chevé, le réalisateur des « Gueules bleues de Guerlédan », un documentaire projeté dimanche 15 mai.
Gilles Lucas, le responsable de la programmation, avec Jean-Luc Chevé, le réalisateur des « Gueules bleues de Guerlédan », un documentaire projeté dimanche 15 mai.

Le festival « Terres et Films d’ici et d’ailleurs » s’est achevé, lundi 16 mai, dans un grand éclat de rire avec la projection de la comédie réalisée par Frédéric Forestier, « Les Bodin’s en Thaïlande ». Mais c’est tout le festival qui a ravi le public et l’équipe organisatrice autour de Gilles Lucas. « Pour chacune des séances, nous avons réuni entre 40 et 50 spectateurs, avec une affluence record pour le documentaire de Jean-Luc Chevé « Les gueules bleues de Guerlédan » projeté dimanche 15 mai et suivi d’échanges avec le réalisateur.

Un autre temps fort a été la rando-ciné qui a réuni une centaine de marcheurs le dimanche 8 mai sur le secteur de Gausson », a souligné Gilles Lucas, le programmateur. Le film « Goliath », avec Gilles Lellouche notamment, a également attiré un large public autour du thème des OGM et des pesticides, et avec certaines scènes tournées sur le territoire, en Côtes-d’Armor et dans le Mené.

Loudéac. Les ardoisiers du lac de Guerlédan au cœur d’un documentaire

Pauline BOURDET
Publié le 12/05/2022 à 18h40

​Dans son documentaire Les Gueules bleues de Guerlédan, Jean-Luc Chevé revient sur l’histoire des ardoisiers qui creusaient la vallée, avant qu’elle ne soit transformée en lac. Le film sera diffusé samedi 14 mai 2022, en présence du réalisateur, au Quai des images, à Loudéac (Côtes-d’Armor), dans le cadre de la Fête de la Bretagne.

Extrait du documentaire « Les Gueules bleues de Guerlédan », de Jean-Luc Chevé. | CAPTURE D’ÉCRAN « LES GUEULES BLEUES DE GUERLÉDAN »

En 2015, la vidange du lac de Guerlédan (Côtes-d’Armor) a permis de redécouvrir la vallée et ses carrières d’ardoises, parfois accrochées au flanc des escarpements. Au milieu de ces carrières, abris et masures, le réalisateur Jean-Luc Chevé a recueilli les témoignages de petits-enfants d’ardoisiers, racontant les difficultés de leur métier et de leur vie sociale.

« Ils étaient un peu à l’écart, un peu à la marge, avec leurs gueules bleues », résume celui qui a voulu garder une trace de ces quelque 200 ouvriers qui creusaient la vallée, taillaient les ardoises et « n’avaient pas toujours bonne réputation ».

Patrimoine. Tournage d’un documentaire sur une mystérieuse statue du lac de Guerlédan

Un documentaire sur les richesses patrimoniales du lac de Guerlédan est en tournage. Il part sur les traces d’une statue de Saint Pierre pleine de mystères…

Jean-Luc Chevé est un cinéaste de Loudéac. Déjà auteur d’un film autour du précédent assec de Guerlédan en 1985, le réalisateur remet ça. Il tourne actuellement un documentaire, qui s’attarde sur les richesses patrimoniales de la région, notamment une mystérieuse statue. Le film sortira en 2016.

Une autre vision du lac de Guerlédan

Extérieur jour, jardin, première. Jean Henriot, mémoire de Saint-Gelven, s’approche de la caméra et discute avec Basile Le Cam, un autre habitant du village. Ils sont chez un ami, pour retrouver la trace d’une statue.

Une statue ? On semble bien loin de l’assec de Guerlédan, événement cher au cœur du réalisateur, le Loudéacien Jean-Luc Chevé. Et bien non. Cette statue dédiée à Saint Pierre a connu un destin hors du commun. Quand le lac n’était encore qu’une vallée, quand l’écho des ardoisiers de Saint-Gelven se faisait entendre au loin…

Interview vidéo de Jean-Luc Chevé Lors de l’assec de 2015

Par Jean-Luc Chevé, correspondant de Guerlédan

Jean-Luc Chevé, documentariste, filme l’assec du lac de Guerlédan, en 1985 et 2015 et esquisse le projet du dyptique : les gueules bleues de Guerlédan et la problématique de l’eau

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