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Le Film

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Le synopsis

Français

En 2015, le barrage hydroélectrique de Guerlédan en Bretagne a été vidé pendant quelques mois, afin de le restaurer, laissant aux regards des visiteurs sa vallée noyée depuis 30 ans et ses vestiges d’anciennes mines d’ardoise émergeant de l’oubli.

Un tournage de sauvegarde s’imposait car de nouvelles techniques permettent maintenant d’éviter les mises en assec des barrages. Près de 2 millions de visiteurs sont venus admirer ce paysage inoubliable. Depuis quelques siècles, des hommes se sont échinés à extraire des blocs de schistes en surface ou dans des mines creusées le long des coteaux escarpés de cette vallée. Ils les façonnaient pour en fabriquer diverses pièces, majoritairement des ardoises épaisses. Le cinéaste Jean-Luc Chevé a recueilli les témoignages de petits enfants, descendants de carriers, témoignant des conditions de travail et de vie de leurs grands-parents. Quant à Simone, la fille du forgeron, elle se remémore d’autant mieux cette époque qu’elle a elle-même connu les carrières d’ardoises, encore en activité jusqu’à ses 7 ans. Ces carriers furent en effet les derniers à travailler au cœur de ces carrières avant qu’elles ne soient englouties par le barrage en 1930. Ce tournage durant cet assec fut la dernière occasion de collecter de tels témoignages, un sursaut mémoriel collectif. Un magnifique  hommage à ces hommes, ardoisiers, appelés « gueules bleues ».

Pendant ce temps, au barrage, la restauration démarre. Durant 7 mois, ces importants travaux évoluent au fil des saisons changeantes. Mais la pluviométrie, à l’orée de cet automne 2015, s’avère être très faible. Une certaine impatience à revoir des salves de pluies se fait ressentir. Il est nécessaire de remplir le barrage assez rapidement. De grosses pluies surviennent enfin. Mais le niveau d’eau baisse à nouveau… Le climat anormalement sec laisse planer une certaine inquiétude. 

Les visages des témoins

Des témoignages spontanés

L’association Cinélia qui épaule le réalisateur tenait un stand à Trégnanton, site très fréquenté et réputé pour ses nombreuses carrières d’ardoises. Elle vendait les cartes postales réalisées avec des clichés des assecs de 1985 et 2015, ainsi que des DVD des films de Jean-Luc Chevé et des ouvrages à caractère social d’un ami. Ces ventes ont bien épaulé le financement du tournage. Or, lorsque le cinéaste était présent sur le stand, des descendants directs de ces ardoisiers se sont fait connaître spontanément. Nous n’avons même pas eu le besoin de lancer un appel à témoin auprès de la presse.

Ainsi, il a pu broder avec bonheur les mémoires de leurs ancêtres carriers, en les recoupant avec les vestiges laissés sur place. Tous ces tournages de témoignages se sont déroulés durant tout cet assec.

Quelques uns des personnages

Simone Le Meur, âgée de 93 ans, est un des témoins clé. Son père était forgeron pour les carriers. Elle était enfant à l’époque où elle les a côtoyé. Elle se souvient de façon précise de beaucoup de moments. Elle se souvient jusqu’aux odeurs de schiste et de chique. Au final elle raconte que ses aïeux voulaient qu’elle témoigne de leurs vies. A l’issue de l’interview, elle nous quitte heureuse d’avoir aussi longuement décrit des faits et gestes, pour la postérité.

Marie Noëlle Le Mapihan, petite fille d’un carrier a aussi exposé divers aspects de la vie de son arrière grand père et de ses amis carriers.

Jean Luc Le Jeanne remplit un rôle particulier. Il nous guide en divers lieux et nous raconte. Il nous permet ainsi d’entrer au sein de l’univers des carriers et de ressentir leurs activités.

MarieThé Thomas, issue d’une famille de patron carrier est venue tout aussi spontanément offrir ses services, alors que Jean Luc Chevé craignait de ne pas pouvoir avoir le point de vue des patrons carriers. La chance lui a souri…

Les contextes du projet

En France, jusqu’en 1985, les vidanges décennales des barrages ont pour objectif d’assurer la sécurité de l’ouvrage par visite des parties immergées.

En 1985, en Bretagne, lors du dernier assec du lac de Guerlédan, Jean Luc Chevé avait déjà réalisé un film de 26 min en 16 mm, Chim et Chinao vagabonds. C’était une fiction aux allures de documentaire.

Après ces travaux, au regard des évolutions techniques, il n’y a plus eu d’assec jusqu’en… 2015. Les vérifications étant réalisées à l’aide d’un sous-marin robotisé. Jean Luc Chevé ne pensait plus avoir l’opportunité de revoir un tel paysage, ni de continuer ses recherches et de filmer à nouveau.

Au début de l’année 2014, la presse annonce qu’il y aurait en 2015 une nouvelle mise en assec de ce barrage vieux de 85 ans. Jean Luc Chevé a tout de suite écrit une trame sur ce dont pouvait encore révéler cette riche vallée de Guerlédan. Ce ne pouvait être qu’un double projet : le 1er « Les gueules bleues de Guerlédan » traite de la vie des ardoisiers qui travaillaient dans la vallée. Le second, « Sous les eaux claires de Guerlédan » est un projet encore plus important, Il traite des multiples valeurs de l’eau contenue dans un barrage hydroélectrique tel que celui de Guerlédan.

Meilleures audiences sur une projection

  1. Loudeac – 248,
  2. Rennes Arvor – 135 (145 avec invités),
  3. Nivillac  – 110
  4. Plouguenast le Cithea – 108  (lors de leur festival)
  5. Carhaix – 107
  6. Loudéac – 101
  7. Inzinzac Lochrist –  90
  8. Questembert – 88
  9. Mûr de Bretagne – 82

Cinéma Arvor de Rennes

A Rennes, la projection du 8 janvier 2023 au cinéma Arvor a affiché complet :

Copie d'écran de la page Facebook du cinéma Arvor de Rennes : cinéma complet et critique élogieuse
Copie d’écran de la page Facebook du cinéma Arvor de Rennes

Quai des images de Loudéac

A Loudéac, il a été 10ème au box office au quai des images de Loudéac en 2022 avec 560 entrées en 5 séances,«C’est même le meilleur ratio en termes d’entrées par séance, indique Isabelle Allo.»

« Les Gueules Bleues » 10ème au box-office à Loudéac

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